Alexis-Joseph MAZEROLLE (1826-1889) - Lot 385

Lot 385
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Alexis-Joseph MAZEROLLE (1826-1889) - Lot 385
Alexis-Joseph MAZEROLLE (1826-1889) Le Triomphe de Vénus, circa 1880 Huile sur toile pour plafond peint, signée en bas à droite 368 x 660 cm (manques de peinture, déchirures, craquelures et restaurations) Alexis‐Joseph Mazerolle (1826‐1889) fut en son temps un artiste des plus célèbres. Ancien élève des Beaux‐Arts, il est remarqué au Salon où il expose à partir de 1847 et obtient plusieurs médailles. Il ne tarde pas à recevoir de grandes commandes de la part de l’État et d’importantes institutions françaises et étrangères : des cartons de tapisserie pour le Palais de l’Élysée aujourd’hui au Musée de l’Ermitage de Saint‐Pétersbourg, pour l’Opéra de Charles Garnier, le plafond de la Comédie Française, la fresque de la Coupole de la Bourse de Commerce de Paris actuelle Pinault Collection, des panneaux décoratifs pour la scène du Conservatoire d’art dramatique de Paris, des plafonds pour le théâtre de Baden Baden ou le Vaudeville. Les Princes, hommes politiques et grands industriels le sollicitent également tels que le duc d’Aumale pour des plafonds, malheureusement perdus aujourd’hui, le comte Mazewski, le prince Stourdza, le marquis d’Angerville ou la marquise de Landolfo-Carcano et bien d’autres dans toute l’Europe et jusqu’à New York. Ses œuvres sont conservées dans les plus prestigieuses institutions nationales et internationales parmi lesquelles, outre celles déjà citées, le Petit Palais, La Piscine de Roubaix, le Musée de la Musique, le Museo Nacional de Bellas Artes de Buenos Aires ou encore le Mildred Lane Kemper Art Museum de Saint Louis (USA). Vénus et Psyché sont un sujet de prédilection pour Mazerolle pour ses décors, tels que le plafond qu’il réalise pour l’hôtel Continental, à l’hôtel Dehaynin, rue de Rivoli, pour le Comte Mazewski ou encore à l’ancien hôtel Landolfo-Carcano. La commande d’un Triomphe de Vénus pour l’hôtel Garfounkel est connue. L’esquisse définitive en fut présentée en 1881 au Salon des Arts décoratifs, sous le numéro 118, mais non reproduite. La toile aujourd’hui proposée à la vente pourrait correspondre à ce plafond perdu. L’esquisse de ce grand tableau a été présentée en 2015 à l’exposition Alexis‐Joseph Mazerolle, itinéraire d’un grand décorateur, au musée de La Piscine de Roubaix et reproduite au catalogue. L’œuvre se présente dans un ovale créé par un treillis peint. Sur un fond de ciel bleu, des nuages allant d’un blanc lumineux à un gris doux soutiennent les deux personnages principaux : la déesse assise devant un rideau rouge et Psyché demi‐agenouillée, versant un liquide dans une coupe, entourée d’amours inspirés des grands décorateurs du XVIIIe siècle tels que Van Loo.
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