Succession Francine Rheims - Collection d'œuvres sur papier et divers

Friday 20 April 2018 14:00
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Succession Francine Rheims - Collection d'œuvres sur papier et divers
A la suite des journées de vente à Drouot les 7 et 8 novembre 2017, AuctionArt vous propose d'acquérir les oeuvres restantes de la collection de Madame Francine Rheims.

Les lots sont visibles à l'étude 9 rue de Duras, 75008, Paris sur rendez-vous uniquement de 10h à 12h et de 14h à 18h du mardi 10.04.2018 au jeudi 19.04.2018 (sauf le week-end). 

Pour tout renseignement ou prise de rendez-vous, veuillez contacter : Grégoire Veyrès - 01.40.06.06.08 - auctionart@auctionartparis.com

Après adjudication, les lots sont à récupérer à l'étude au 9 rue de Duras, 75008, Paris. Tout envoi est à la charge de l'acquéreur.


Francine Rheims (1928 – 2016)

C’est très précocement que Francine Rheims montre son goût pour les objets d’art. Elle achète son premier tableau à l’âge de 15 ans, une nature morte au poisson qu’elle pend au mur de la chambre qu’elle partage avec sa sœur. Son baccalauréat en poche elle quitte le foyer familial et, pour subvenir à ses besoins, vend pendant quelque temps des assurances au porte à porte. Cette expérience difficile développe son sens du contact. Un stage effectué dans l’étude de son parent Maurice Rheims, commissaire priseur, lui donne le goût du marché de l’art. 
Elle suit en élève agréée les cours de l’école du Louvre où elle est remarquée par Jean Cassou qui l’encourage: "Vous, vous deviendrez quelqu’un !".

Elle ne cesse toute sa vie durant de former son goût en fréquentant assidûment les grands musées internationaux, les galeries d’art et les antiquaires. Elle est présente dans toutes les grandes foires artistiques.

Elle débute sa carrière de journaliste en collaborant à une revue généraliste belge qui traite principalement de décoration et d’arts ménagers. Elle conseille les lectrices sur le choix d’une batterie de casseroles et les éclaire sur les caractéristiques du poulet fermier mais rapidement elle suggère à la directrice de cette revue d’ouvrir une rubrique "chez les antiquaires".

Elle rentre ensuite à la Maison Française, une revue consacrée aux arts de la maison où elle passe trois ans et lance la rubrique « antiquités ».

Puis elle commence à collaborer à la page des arts du Figaro. D’abord pigiste, elle continue à s’occuper d’arts ménagers dont elle visite le salon tous les ans. Son sens du détail donne lieu à quelques scènes comiques :
"Faites-vous du cabotinage ?" demande-t-elle à des pécheurs normands lors d’un reportage sur leur métier.
"Connaissez-vous la longueur des rouleaux de papier toilette de votre entreprise?". C’est la question qu’elle pose à l’héritière d’une riche famille lors d’une enquête.

En 1968 "je rentre en prison" dit-elle ; ce qui signifie qu’elle est titularisée, chargée principalement de couvrir le marché de l’art et les grandes expositions d’arts décoratifs, notamment à Londres, à Venise, à Maastricht et Monte Carlo… Cet emprisonnement lui vaut de recevoir de ses confrères le "colis du prisonnier" avec savon, chocolat, écharpe… Sa rubrique s’intitule "sous le marteau d’ivoire" et rien n’échappe à son remarquable don d’observation. En outre elle tient une chronique de la peinture contemporaine qu’elle signe du nom de Claude Lhoumeau. Elle se montre aussi perspicace que prudente dans toutes les affaires de faux, d’attributions discutables et de restaurations abusives. Ses chroniques sont suivies attentivement par tous les professionnels du marché de l’art. Les marchands et les commissaires priseurs attendent sa visite avec un respect mâtiné d’appréhension car ils connaissent et respectent son professionnalisme et son intransigeance. L’alacrité et la vivacité de ton de ses articles lui ouvrent un large public. 

Parallèlement à son métier elle chine chez les antiquaires, dans les brocantes, les vid
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